Background de Soka Sotak Bronk-Tokuruku-Chlap

Soka Sotak est le fils ainé d’un humble ouvrier gnoll des bas-fonds de Tibérian, Bocha Bronk-Tokuruku-Chlap.

Soka Sotak grandit donc dans un milieu typiquement "Gnollesque" avec pour quotidien rixes, vandalismes, blagues douteuses et baffes et torgnoles à la maison. Ce n’est pas pour des raisons disciplinaires que Bocha battait son fils, (la discipline et l’ordre n’étant pas des valeurs fondamentales chez les hommes-hyènes) on peut résumer que, sous l’emprise de l’alcool, il prenait un grand plaisir à passer sa haine sur son fils "venu au monde par accident".

Soka est en effet le fruit d’une nuit particulièrement torride qui s’est déroulé il y a 20 ans : alors qu’il sirotait sa pinte de bière au bar locale en récompense d’une journée de dur labeur (s’il y a une seule qualité chez ce gnoll, c’est qu’il aime son travail de ferrailleur : être payé pour déchiqueter des tas d’engin, en toute légalité? Quoi de mieux?) l’ouvrier fût abordé par une ravissante et plantureuse Bewulf, fortement éméchée, au point de chercher le grand frisson avec un rebut couvert de cambouis et puant le chien mouillé… Bocha ne se fit pas prier et passa une fort bonne soirée avant d’abandonner sa compagne au petit matin. Pour lui, l’affaire était classée. Tel fût donc le choc de voir au seuil de sa demeure, 9 mois plus tard, la dite Bewulf avec une "petite surprise"… Elle fracassa la porte d’entré à grand coup de katana lorsque le gnoll tenta de la jetée, lui fît comprendre qu’elle n’avait pas le temps de s’encombrer d’un lardon et lui broya les couilles jusqu’à ce qu’elle eut sa promesse de s’occuper de l’enfant. Elle disparut ensuite dans la nature laissant Bocha meurtri et terrifié, avec un môme sur les bras.

Tant qu’il n’était pas sous l’emprise de l’alcool, Bocha fut un père exemplaire (du moins dans les critères gnoll…), élevant son fils dans la ligne directrice des valeurs de la révolution industrielle Tesras… non, je m’égare, les valeurs du taudis : "pas vue, pas prix", "débrouillardise", "bons contacts", "règlement de compte", le savoir faire "mécanique et industrie" et le sport national "fraude fiscal". L’enfance de Soka était difficile à la maison surtout à cause de sa belle-mère : deux ans après "l’incident", Bocha s’unit en toute légalité à une véritable mégère, jalouse comme un pou, qui ne supportait pas l’existence de ce fils illégitime qui pourtant partageait le nid familial. Bien plus tard, Bocha devint le patriarche d’une famille nombreuse, ayant mis au monde trois autres fils et deux filles, au plus grand désespoir de Soka : il semblerait que la belle-mère avaient transmis à ses mômes, son mépris pour le jeune gnoll, ci bien que c’était toute la fratrie qui l’appelait par de doux sobriquet tel que "Bâtard", "Fils de Louve", "Sang-mêlé", "Long-museau"…

Cette dernière appellation venait d’une caractéristique physique inhabituelle sans doute hérité de sa mère : le museau de Soka était en effet beaucoup plus long que la moyenne, ce qui n’était pas forcément un critère de beauté chez les gnolls. (Chez les autres peuples non plus! Un gnoll, ce n’est déjà pas beau, avec le museau en trompette c’est pire!)

Heureusement, le gnoll reçu autre chose en héritage: il était un peux plus intelligent que la moyenne. Certes, enclavé dans ce milieu défavorable, son potentiel ne pût jamais être révélé mais, quelqu’un découvrit son don d’une manière pour le moins surprenante. A l’âge de 16 ans, il ne pût appliquer la loi "pas vue, pas pris" : principal
suspect d’une affaire concernant un gang de cambrioleur, lui et une partit de ses complices furent arrêtés au cour d’une "visite qui a mal tourné", ses compagnons le balançant sans état d’âme comme étant le cerveau de l’opération.
Il fût donc incarcéré pendant 3 ans en maison de correction, où il surprit à plusieurs reprise un conseillé d’éducation Tesras, Jean-Michel. Ce dernier avait en effet décelé un petit plus chez son "patient" et s’était mis en tête de le parrainé. Même si les résultats ne furent pas vraiment spectaculaires,surtout dans la manière de parler, il fît inconsciemment de grand progrès et depuis, une étrange voix n’arrêtais pas de l’appeler. Ce croyant fou au départ, il finit par se laisser convaincre par "la voix": il aspirait alors à sortir de son carcan, de ce monde pourrit et détestable, loin de sa vie de famille empoisonné.

La guerre n’avait pas encore touché Tiberian, mais Cynoss était bien présent dans la conscience des citoyen et le gouvernement recrutait en masse des recrus pour l’ARU. Soka signa donc en tant que mécanicien (comme le font d’ailleurs la plupart de ces congénères) et embarqua pour la première fois de sa vie dans un vaisseau interstellaire, avec pour bagage quelques effets personnel et un dictionnaire offert "Jean-Mich"